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Beaucoup de collègues, femmes et hommes, ont l'impression qu'avec la mixité et l'évolution de la société la parité en mathématiques s'acquiert peu à peu.
Or les chiffres prouvent qu'il n'en est rien.
Au contraire la proportion de femmes en mathématiques diminue, en particulier en vingt-cinquième section. On peut consulter l'article de Laurence Broze et Véronique Lizan sur le site de Math à Venir.
De plus, les représentations des femmes au sein des jurys, commissions, conférences... ne correspondent pas à la proportion des femmes dans la discipline. À titre d'exemple, alors que la réglementation permet de prendre en compte les questions de parité dans les comités de sélection nouvellement créés dans les universités, la proportion de femmes dans les comités de sélection des sections de mathématiques est inférieure à celle des femmes dans la discipline, comme le montrent Laurence Broze et Camille Ternynck dans un article à paraître à La Gazette.
Enfin la proportion des femmes diminue au fur et à mesure de l'avancement de la carrière, illustrant le phénomène du "plafond de verre".
Cette situation appelle à la réflexion, surtout lorsqu'on la compare à l'évolution à l'étranger, où il y a souvent eu une politique volontariste en matière de parité. Ses répercussions ne se limitent pas au problème de l'équité : pour accroître significativement l'attractivité des mathématiques pour les lycéens et les étudiants on a besoin d'attirer aussi les filles et on ne peut ignorer les questions de stéréotypes liés au genre.
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Pour toutes questions, remarques, commentaires... écrivez-nous à parite@emath.fr |
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