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Vous pouvez trouver la plupart des informations résumées ici sur
le portail de l'administration française.
http://www.service-public.fr/
Toutes les salariées, du privé comme du public, ont droit au congé de maternité.
Il est à noter que vous pouvez décaler ce congé. Ceci veut dire
que, par exemple pour un premier enfant, vous n'êtes pas obligée de
respecter six semaines d'arrêt prénatal et dix semaines d'arrêt
postnatal : vous pouvez reporter une partie du congé prénatal en
congé postnatal, à condition de conserver un minimum de
2 semaines d'arrêt prénatal.
Si vous êtes enseignant-chercheur, vous vous inquiéterez ensuite
de savoir quel volume horaire vous aurez à effectuer l'année de
votre congé. Dans ce domaine, chaque établissement fait sa
propre cuisine interne. Le seul et unique texte pouvant faire
référence est la circulaire DPE A2/FD n° 892 du 7 novembre 2001,
que vous pouvez trouver à l'adresse suivante.
http://www.snesup.fr/docs/memo/textes/circulaire_dpe_a2_fd_892.html
Ce texte vous garantit que, si votre congé tombe intégralement pendant l'année scolaire, on ne peut vous demander plus de la moitié de votre charge si c'est votre premier ou votre deuxième enfant, et plus du cinquième de votre charge si c'est au moins votre troisième enfant. Les problèmes commencent bien évidemment quand votre congé tombe à cheval sur les vacances scolaires…
Voici une petite synthèse de ce que nous avons pu constater.
Tout salarié a droit de demander un congé parental (dans les trois premières années suivant une naissance) ou à travailler à temps partiel. Ceci est bien sûr valable pour les chercheurs et les enseignants-chercheurs. En cas de congé parental, vous n'êtes plus rémunéré mais vos années de congé compteront pour la retraite. En cas de temps partiel, vous êtes alors payé au pro rata de votre temps de travail, à une exception près : si vous souhaitez vous mettre à 80 %. Dans ce cas, vous toucherez 85 % de votre salaire. Il est à noter que les primes (par exemple d'enseignement supérieur et de recherche) ou le supplément familial de traitement seront aussi calculés au pro rata.
Dans le cas où vous avez des enfants en bas âge, votre Caisse d'allocations familiales (CAF) pourra vous verser un complément.