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Avec 26000 personnels permanents, le CNRS est le plus grand des
établissements publics à caractère scientifique et
technologique (EPST) ; on en trouvera une brève présentation
(histoire, chiffres-clefs, budget, etc.) sur la page
suivante.
http://www2.cnrs.fr/band/6.htm
Le CNRS est actuellement organisé en six départements scientifiques, dont deux transversaux :
et en 19 délégations régionales. Les délégations assurent
une gestion directe et locale des laboratoires et entretiennent les
liens avec les partenaires locaux et les collectivités
territoriales. On peut consulter la carte des délégations à
l'adresse suivante.
http://www.sg.cnrs.fr/delegations/delegations.htm
La politique de l'établissement est exposée dans deux documents
importants, établis en 2002 : le projet d'établissement et le
contrat d'action pluriannuel, qui fixent les priorités, les
objectifs, la stratégie, les programmes et les actions du CNRS.
http://www2.cnrs.fr/sites/band/fichier/3f1d5636c99a3.htm
La présidente actuelle du CNRS est Catherine Bréchignac et son directeur général est Arnold Migus.
Vous trouverez un organigramme du CNRS sur la page suivante.
Le CNRS occupe une part non prépondérante dans la recherche mathématique française : il y a, par exemple, environ 340 chercheurs CNRS pour plus de 3200 enseignants-chercheurs dans des équipes reconnues par le ministère1. Cette proportion est beaucoup plus faible que dans d'autres disciplines.
Un autre exemple : la part du budget venant du CNRS dans les laboratoires associés est d'en moyenne 13 % (sur les crédits récurrents alloués aux laboratoires). L'impact du CNRS est cependant plus important que ces chiffres le laissent penser : près des deux tiers des laboratoires sont associés au CNRS.
En ce qui concerne les mathématiques, la politique scientifique
est définie par la direction du département
Mathématiques, physique, planète et univers (MPPU)
dirigé par Michel Lannoo. Le directeur scientifique adjoint pour
les mathématiques est Christian Peskine (université Paris-VI).
On trouvera un organigramme complet à la page suivante.
http://www.cnrs.fr/fr/departements/docs/organigrammeMPPU.pdf
On pourra consulter de nombreux documents précisant les
priorités de la direction scientifique en mathématiques :
En particulier, la lecture du texte intitulé La
recherche en mathématiques en France. Une politique structurelle. Le
rôle du CNRS2
est fortement recommandée, tout
particulièrement la partie Formation, recrutement et
influence des mathématiciens et la partie Le rôle du
CNRS en mathématiques qui donnent des informations sur les
moyens mis à disposition du CNRS pour mettre en œuvre sa
politique dans le cadre de partenariats avec
les établissements d'enseignement supérieur.
On trouvera également beaucoup d'informations dans les deux textes
qui ont été élaborés suite à la réunion relative à
l'organisation de la recherche en mathématiques organisée à
l'IHP : Principes et données sur
la recherche mathématique en France3, et en annexe La
recherche en mathématiques en quelques chiffres4.
La direction scientifique décide notamment des dotations
budgétaires des laboratoires (budget récurrent du laboratoire,
actions spécifiques ou dans le cadre de programme internationaux,
par exemple) et classe les demandes de moyens matériels et humains
(postes d'ingénieurs, de secrétaires, de bibliothécaires, etc.) pour un arbitrage au niveau du département,
puis du CNRS par la direction générale.
Toutes ces décisions sont prises après concertation avec les
personnes concernées au ministère.
Les groupements de recherche (GDR), au nombre de 24 actuellement, sont des entités du CNRS regroupant des scientifiques de diverses universités sous une thématique commune. Ces groupements sont constitués et dotés par le CNRS pendant quatre ans, durant lesquels se déroulent des manifestations à l'instigation du GDR. Les missions effectuées par les jeunes sont particulièrement encouragées. Pour faire partie d'un GDR, il faut en général en contacter le directeur. Si le laboratoire dont on fait partie comprend des membres d'un GDR, cette démarche est facilitée.
Il faut mentionner ici les différentes opérations liées à la politique internationale du CNRS en mathématiques, qui s'appuie sur trois types de moyens : les UMI (unités mixtes internationales) du CNRS à l'étranger (Russie, Chili, Autriche), le programme d'accueil de chercheurs étrangers et les projets internationaux de coopération scientifique (PICS) (cf. 14.2.3). On pourra consulter le texte déjà cité La Recherche en Mathématiques en France pour plus de détails (cf. 7.2).
On donne ici quelques exemples de structures ou services pour les mathématiques, mais nous ne pouvons malheureusement pas prétendre à l'exhaustivité.
Cette unité mixte de service (UMS), co-financée par le CNRS et le
ministère de la recherche, via l'université Grenoble-I, est
la cellule de coordination documentaire nationale pour les
mathématiques. Elle s'occupe de numérisation (projet NUMDAM),
propose un service d'abonnement gratuit pour recevoir les sommaires
des journaux, etc.
http://mathdoc.emath.fr/
Le centre pour la communication scientifique directe (CCSd), qui est
une unité propre de service (UPS) du CNRS, propose de nombreux
services en ligne : service de prépublications qui alimente
automatiquement ArXiv (HAL, hyper-articles en ligne), thèses en
ligne, cours en ligne,
CIEL (Codes Informatiques en Ligne), etc. Il a d'abord
été mis en place pour la physique et n'est donc évidemment pas
uniquement dédié
aux mathématiques.
http://ccsd.cnrs.fr/
Le centre international de rencontres mathématiques (CIRM) est une
UMS placée sous la responsabilité conjointe du CNRS et de la SMF,
recevant des fonds du ministère de la recherche et du CNRS. Il
accueille toute l'année des conférences essentiellement en
mathématiques. Il est également possible d'y aller en petits
groupes, pour travailler quelques jours, ou d'y passer six semaines
lors des CEMRACS (centre d'été mathématique de recherche
avancée en calcul scientifique).
http://www.cirm.univ-mrs.fr/
L'institut du développement et des ressources en informatique
scientifique (IDRIS), qui est une unité propre de service (UPS) du
CNRS, est le centre majeur du CNRS pour le calcul numérique intensif
de très haute performance.
http://www.idris.fr/
L'Institut Henri Poincaré (IHP) est la maison des
mathématiciens. C'est une UMS co-financée par le CNRS et le
ministère de la recherche, via l'université Paris-VI. Les
sociétés savantes de mathématiques y sont hébergées
et il y a toute l'année des rencontres (sur une journée, sur des
thèmes, etc.)
http://www.ihp.jussieu.fr/
Ce groupement de services (GDS) CNRS rassemble la plupart des
ingénieurs informaticiens des laboratoires de mathématiques.
http://www.mathrice.org/
Il a réalisé, par exemple, l'annuaire des mathématiciens.
http://annuaire.emath.fr
Certains sous-groupes thématiques sont susceptibles de vous
intéresser, comme mathtoile, qui regroupe les webmestres
des laboratoires de mathématiques, ou encore le groupe
calcul, qui regroupe toutes les personnes qui utilisent
l'informatique pour faire du calcul.
http://calcul.math.cnrs.fr/
Le RNBM, groupement de services CNRS, également financé par le
ministère de la recherche, travaille au maintien de la qualité, de
la spécificité, et de la pérennité de la documentation
mathématique.
http://www.rnbm.org/